Je m'apprêtais à ouvrir mon ordinateur pour commencer à rediger un petit article sur la fête des voisins lorsque mon natel sonna pour m'informer d'un nouveau mail.

Je me suis arrêté pour l'ouvrir. Pas besoin de plus d'explications, je vous laisse lire le texte qui suit...

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Chère Katia,

 

Merci à toi et par ton entremise à tous les voisins engagés dans cette belle fête qui nous a réunis dans une ambiance chaleureuse, spontanée, gourmande et égayée par une nuée joyeuse d’enfants tous aussi beaux et aussi craquants les uns que les autres.

 

Pour moi l’ambiance a commencé, plus tôt à la Migros lorsque j’ai demandé au vendeur où trouver de quoi acheter pour la fête des voisins et qu’il m’a répondu : Encore la fête des voisins ! Et devant moi s’est arrêtée, pour me saluer, une voisine du quartier (si je pouvais seulement me rappeler de son prénom) et de celui de son adorable petit garçon !

 

Cette fête, elle a quelque chose de spécial. Elle nous projette dans le monde enchanté du chacun pour l’autre et ceci grâce à la solidarité hors du commun en usage aux Boverattes.

J’ai donc été choyée et j’ai bien quelque remords de n’avoir pu aider, faute de force, l’équipe d’accueil qui s’est mobilisée pour préparer la belle table de ce magnifique buffet canadien.

 

Cette fête, cette piqûre de jouvence insufflée par le dynamisme ambiant qui facilite la création de liens entre les plus jeunes et les moins jeunes, c’est bien le brassage des valeurs d’amitié et de solidarité qui s’est révélé dans ce quartier ou de l’enfance à la plénitude, on offre et après on reçoit. Moi qui aie tant reçu, je dis merci.

 

Merci à nos plus adorables représentants. Nos petits d’humains. Ceux encore emballés sur le ventre de leur jolie maman et qui vous offrent un sourire tout neuf. Ceux si bien habillés et coiffés qui gazouillent leurs premières salutations aux adultes, dans ce tutoiement timide et enfantin sous la houlette de leurs parents. Ces petits anges qui très vite vont se transformer en petits diablotins, hurleurs, à moitié dénudés parce que transpirants ou mouillés de l’eau giclée par leurs vis-à-vis. Ces petits êtres dont le sérieux soudain fige le mouvement pour laisser leur regard concentré sur le buffet, pendant qu’ils élaborent leurs premières stratégies pour faire accepter à papa et maman de quoi piller les douceurs qu’ils ont sélectionnées.

 

Merci aux top-papas, qui jouent au foot, courent derrière le premier vélo à deux roues de leurs babies-champions, consolent des bobos. Ces papas à l’aise dans les différents groupes et qui finissent par se retrouver entre eux. Entre hommes. Je les adore, ces chefs de famille protecteurs et aimants. Ils n’ont pas changé depuis mon époque ! Yes. Et je leur redit merci pour toutes les fois où ils m’ont proposé de m’aider pour porter mes Commissions.

 

Merci admiratif aux futures animatrices de la Salle Commune et à leur capacité d’adaptation à l’offre –chaque fois plus bâtarde – telle qu’exposée par la gérance. Je les admire pour leur patience et leur désir de faire du mieux possible avec ce qu’on leur propose. Elles démontrent de cette qualité innée que je n’ai pas, de savoir laisser à l’autre une issue de secours.

 

Grâce à cette fête et à tous ceux qui lui ont donné une âme, ce moment a été réussi et heureux.

 

Ethel Bonvin